La conscience humaine et ses fonctions (I)
Il est vain d'avoir une praxis comme l'EFT ou tout autre sans modèle de l'environnement dans lequel cette praxis a lieue. Ce modèle décrit les principales fonctions à disposition de notre conscience. Tout d’abord la plupart de ces fonctions prennent racines en-dehors de notre conscience et fonctionnent de façon autonome. Elles sont cependant chargées de répondre aux sollicitations de note conscience tout comme elles sollicitent notre conscience.
Ici la notion de conscience renvoie à notre « sensation d'exister », c'est-à-dire à notre présence singulière, ainsi qu'au deux fonctions qui l'accompagne que sont l’attention et l’intention. L’attention est ce qui nous donne la capacité de percevoir l’information lié à une forme d’activité et l’intention ce qui nous donne la capacité de donner une direction à cette activité. L’attention que nous portons à quelque chose amorce de l’intention et notre intention de quelque chose génère de l’attention à quelque chose d’autre dans un cycle continue que l’on nomme « flux de la conscience ». Ces trois aspects fondamentaux de la conscience (le conscient) sont représentés ainsi :
Le conscient
Au niveau de la tête, l’attention, est ce qui perçoit (capte) l’information
Au niveau du coeur, la présence, est ce qui expérimente, l’information.
Au niveau du ventre, l’intention, est ce qui oriente l’information.
La notion de « flux de la conscience » désigne le flot d’informations que nous percevons (sélectionnons) avec notre attention, que nous expérimentons dans notre présence et que nous pilotons avec notre intention. L’information est de triples natures : forme, énergie et sens. Ceci n’est pas représenté ici mais tous les contenus de la conscience, qu’ils soient physiques, mentaux ou spirituels, peuvent être réduits à une combinaison d’énergie, de forme et de sens de diverse degrés de subtilité.
Notre conscience dialogue avec six formes d’activités inconscientes. Nous allons d’abord voir les quatre formes d’activités ou fonctions liées à ce que j’appelle le préconscient. Chacune de ses activités ont leur propre fonction mais elles interagissent les unes avec les autres dans un fonctionnement global.
Le préconscient
La sensation a pour fonction de nous montrer ce qui existe. Elle nous expose les choses sous forme de sensation visuelle, auditive et sensitive en fonction de notre position par rapport à elles.
Le réflexion a pour fonction de nous indiquer ce que c’est. Elle nous permet de comprendre les choses qui sont nous exposées, de savoir de quoi et comment elles sont faites, d’où elles viennent et vont.
Le sentiment a pour fonction de nous signaler si c’est agréable ou désagréable. Il nous permet d’évaluer sous forme de ressenti dans quelle mesure et en rapport à quel besoin les choses nous satisfont ou pas.
L’action a pour fonction d’adapter l’état de choses que nous vivons. Elle nous permet de changer notre relation aux choses, de nous changer nous-même ou les choses elles-mêmes.
Ces quatre fonctions interagissent et s'enrichissent en permanence entre elles mais on un sens de fonctionnement formant une « boucle fonctionnelle ».
Exemple
J’ai une sensation tactile piquante dans le pieds. Je regarde à cet endroit et voit un objet planté dans mon pieds (sensation). Je comprends que c’est une punaise qu’une personne a laissé tomber et qu’il faut la retirer (réflexion). Je ressens une vive douleur, ainsi que de la colère (sentiment) qui me motivent à la saisir de ma main et la retirer de mon pieds (action). Dès l’instant où je l’ai retirée la sensation persiste un peu mais s’atténue quand même (sensation). Je me dis que ça va passer. (réflexion). Je commence à m’apaiser physiquement et émotionnellement. (sentiment) Je n’ai donc plus rien à envisager de faire.
Dans cet exemple la boucle est fonctionnelle car l’objectif de transformer cette « expérience désagréable » en « expérience agréable » est atteint. Mais j’aurais très bien pu ne pas comprendre d’où venait cette douleur si cela avait été autre chose qu’une punaise bien visible. J’aurais ressenti un sentiment désagréable de gêne et d’énervement durable, c’est-à-dire tant que l’expérience de la douleur ne passe pas. Notamment du fait ne pas trouver d’action permettant de résoudre cette expérience désagréable. La boucle est alors inachevée, donc non-fonctionnelle et demande encore de l’attention et de l’intention. On peut aussi imaginer que l’action que je trouve ne fonctionne pas ou aggrave ma condition, comme par exemple laisser la punaise et modifier ma démarche. A ce moment elle est dysfonctionnelle.
Le fonctionnement de ces quatre fonctions est soutenu par deux autres fonctions majeures : la mémorisation et l’intuition, dont la première est orientée vers le connu et la seconde vers l’inconnu.
Le subconscient
La mémorisation a pour fonction de conserver et récupérer l’information qui s’est écoulée dans notre conscience et de nous la représenter automatiquement dans un contexte similaire ou intentionnellement. Elle nous permet d’accumuler de l’information, de l’associer et d’améliorer le fonctionnement des fonctions préconscientes. C’est le subconscient.
Le surconscient
L’intuition a pour fonction de transmettre de l’information. Elle nous permet d’émettre et de recevoir de l’information vers et en provenance de toutes choses du fait d’être en communion avec tout. Les informations provenant de l’intuition alimentent également le fonctionnement des fonctions préconscientes. C’est le surconscient.
Synthèse
Nous pouvons distinguer en nous 9 aspects répartis en quatre régions :
Le conscient ou conscience, c'est-à-dire notre présence avec sa faculté d’attention et d’intention.
Le préconscient, lui-même subdivisé en deux aspects complémentaire, c'est-à-dire :
- le mental avec sa faculté de réflexion et d’action
- l'âme avec sa faculté de sensation et de sentiment.
Le surconscient ou l’esprit avec sa faculté d’intuition
Le subconscient ou la mémoire avec sa faculté de représentation.
Conclusion
L'utilité de ce modèle est de pouvoir décrire des pratiques et des fonctionnements mais aussi de pouvoir dresser des profils. Il est inspiré des travaux de C.G Jung et Roberto Assogioli mais élaborés différemment. Nous verrons qu'il inclut beaucoup de notions issues de divers courant de psychologie ou tout au moins qu'il est possible de lui associer ses notions.
Commentaires
Enregistrer un commentaire