Dans le
milieu des années 80, le Dr.Roger Callahan découvre et met au point
un processus mental et corporel (TFT) permettant de se libérer
d’émotion associée à toute situation vécue. Depuis cette
découverte la « désensibilisation émotionnelle » est devenue un
nouveau genre de compétence qui a prit différentes formes. En
1995, Gary Craig, qui a été formé à la méthode de Callahan, met
au point sa propre version de ce processus (EFT). Quasi en même
temps, le Dr Larry Nims, qui a également été formé par Callahan,
a mit
au point son propre processus (BSSF) qui
s’est décliné en deux versions.
Dans la
toute première version de son processus le Dr.Nims combinait
simultanément la stimulation des points d’acupuncture en énonçant
son intention à l’endroit du problème sur lequel l’attention
était focalisée comme par exemple : "J'élimine maintenant
toutes les tristesses de toutes les racines et causes profondes de ce
(description du problème) ». Avec
l’expérience il s’est
aperçu qu’un effet
se faisait ressentir avant qu’il commence à tapoter, sur
simple intention
de stimuler les points accompagnée
d’une intention.
Il a alors décidé de développer une nouvelle version de son
processus entièrement basé sur l’intention et a
abandonné la stimulation des
points.
Cette seconde
version utilise la compétence
du subconscient et
l’intention consciente comme mode
de communication
et d’activation d’un
programme de traitement
(désensibilisation) préalablement
installé. Sa
mise en place consiste à donner préalablement à notre subconscient
une série d’instructions sur les tâches que nous aimerions qu’il
exécute pour nous et en nous et
qui prendront effet à chaque
fois que nous lui en donnons le signal. BSFF-2
a inspiré la création de plusieurs processus basés sur ce principe
d’intention et de signal d’exécution (Zensight et Z-point,
Divine commande, etc).
Bien
qu’efficace au premier abord, mon expérience de BSSF-2 m’a
quelque part suffisamment déçu pour que je privilégie
l’utilissation
de l’EFT de Gary Craig.
Néanmoins
son concept de programme de
traitement a continuer de me séduire. Comme je l’expliqué dans
mon livre « Tapomatic », je
trouve
que le fait d’avoir
abandonner la stimulation des
points est une erreur
occasionnant une perte
d’efficacité. A priori, cela semble aussi être le cas de Sophie
Merle, qui a recombiné la stimulation des points à son processus
« Divine Commande » basé sur le même principe que
BSSF-2 et créer ainsi « Tap
tap commande ».
Je
crois que Larry Nims a fait une erreur de compréhension lorsqu’il
a observé
que l’effet de la
stimulation des points se produisait avant qu’il le fasse
concrètement. Il a interprété
cet effet comme étant
exclusivement produit par son
intention de tapoter un problème. Il
a omis le fait que son esprit subconscient avait déjà
intégré ce processus à
force de
répétition et l’avait
logiquement associé
à chaque
intention
de le refaire.
C’est ainsi
la seule intention de tapoter permet
à notre subconscient de le
réaliser par anticipation et de produire
le même effet sans que nous
ayons besoin de le faire vraiment.
Mais la condition indispensable est que nous ayons mémorisé
ce processus. Autrement dit
la condition indispensable pour que les « instructions aux
subconscients » soient réalisées par ce dernier est qu’il
possède les procédures pour le faire. A
mon sens et par expérience il ne suffit pas de « dire quoi
faire » mais aussi de montrer « comment le faire ».
Le subconscient est généralement conçu comme une instance
d’exécution automatique de
ce que nous avons appris à
faire,penser et ressentir. Il
n’a pas forcément la compétence de ce
que nous lui demandons de faire. Et c’est sans doute la raison pour
laquelle j’ai été déçu
par BSSF-2.
L’idée
qui m’est alors venue à l’esprit dès
2004 et qui est au coeur de
Tapomatic était d’intégrer la réalisation d’une séquence de
stimulation des points dans les instructions données au
subconscient de sorte à ce qu’il posède
un processus de référence qu’il puisse accomplir
automatiquement dès que je
lui en
donnerais le signal. De cette
manière, je tire à la fois avantage de l’effet de la stimulation
des points et de son automatisation, ou
plutôt
de son « informatisation » dans
le sens où les choses sont traitées au niveau de l’information
elle-même.
Youri
Badel, 2020
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